Claudia: Pourquoi sommes nous éloignés de nous même quand cela va bien et plus proches quand cela va mal...
Sylvain : Je pense que tu veux dire que l'on fait plus d'effort pour se dépasser et découvrir sa divinité quant cela va mal alors que dans un état de bien être, on se laisse porter lasivement par le bonheur (si je puis dire)
Rien n'est acquis tant qu'on a pas dépasser la conscience d' ÊTRE et sur les 3 voies les notions de bien et mal se déclinent ainsi :
Pour le mental, te contrôler quant tu te sens bien est difficile car , il n'as plus prise sur toi, tu ne peux percevoir de limites dans un état de bien être. Dans cette état, le mental est presque court-circuiter mais il te reprends de plus belle à la première gaffe bien sur et il ne manquera pas de te faire penser à des "ça ne pouvait pas durer ..." ou des choses du genre. Le bonheur est un état normal, le mental ne peut agir que sur des extrêmes car face à ces extrêmes, il ne manquera pas de te rappeler les limites qu'il t'impose.
Pour le monde spirituel, l'état de bien être permanent est un but a atteindre, ce "nirvana" est la clef de la réussite spirituel mais comme le disait Mère (un sage indienne) "si dieu n'avait voulue que le nirvana, il n'y aurait que le nirvana". Ainsi la majorité des thèses spirituelles nous incite à penser que chaque épreuve nous force à sortir les forces de notre être, nous invite à "expérimenter" la vie sous un autre angle pour compléter nos connaissances d'âmes.
Pour le monde divin, encore une fois, la souffrance n'est pas obligatoire, elle n'est qu'une "habitude" , un attachement à une "réalité d'expériences" qui n'a plus lieux d'être.
Le monde divin nous invite a voir dans ces moments ou nous ne sommes pas bien une porte vers une autre réalité, celle ou nous sommes créateur. Sortir de l'illusion est la quête de cette voie. Ainsi le malheur n'est qu'une illusion, celle de l'acteur qui se prends pour son rôle et qui prends la scène pour sa vie.
Face à ta question Claudia, je dirais tout de même que savoir profiter des bons moments est très important et qu'il ne faut pas bouder son plaisir. Remercier l'énergie universelle des ces moments et les intégrer en son être comme "état normal de l'être" est une opportunité à saisir.
mardi 20 novembre 2007
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